Un nouvel EP et un crowdfunding pour les Nivellois de Zappeur Palace


25 novembre 2021

Le groupe de musique nivellois Zappeur Palace lance une campagne de crowdfunding sur Kiss Kiss Bank Bank pour financer leur prochain EP. Un projet ambitieux à la fois doux et explosif.
Le chanteur, Maxime Legrand a.k.a. Max, s’est confié à notre micro.

Zappeur Palace, c’est avant tout l’histoire de trois amis d’enfance réunis autour d'une passion : la musique.
Tout commence au Collège Sainte-Gertrude à Nivelles, il y a une dizaine d’années... Max, le chanteur et benjamin du groupe s’est rapproché de Nathan, le bassiste, qui sortait à l’époque avec sa petite cousine : « On a commencé à jouer des reprises des Beatles, des Red Hot Chili Peppers, etc. Un jour, on s’est dit qu’on pourrait faire nos propres chansons. », nous explique-t-il. C’est ensuite Pol qui a rejoint le groupe : « On l’a auditionné dans la cour de récréation, sous le préau des CGO [rires]. Je lui ai donné ma guitare acoustique et à notre grande surprise, il nous a joué deux ou trois compositions de Zappeur Palace qu’il avait restituées de lui-même (!) en regardant les petites vidéos qu’on postait sur Facebook, à l’époque. Depuis, on ne s’est jamais plus quittés, même dans la vie privée. On est vraiment trois potes qui se voient tout le temps. Ce sont mes frères ! ».

La genèse des Zappeur Palace, c’est aussi un subtil cocktail d’influences musicales multiples et variées : « Au début, on écoutait beaucoup de rock avec des groupes comme Green Day ou Muse et, quand on a commencé à grandir, on s’est penchés sur d’autres choses ; moi, plutôt vers la chanson française avec Serge Gainsbourg, par exemple, et les autres se sont intéressés au Jazz, au Funk ou encore à la Soul. Ensuite, comme nous étions dans des écoles où le Hip-hop était fort présent, on y a aussi puisé un peu d’inspiration. Sans parler de l’électro. », nous confie Max.

Après des singles comme Sarcophage, Overdose ou le Grognement des Reines qui leur ont permis de se produire sur les scènes de grandes salles et festivals à travers le pays, le groupe de Pop-rock belge se lance dans un nouveau projet musical. Max, le résume en trois adjectifs :

Engagé : « Adolescent, j’avais plutôt tendance à parler d’amour et des coups de cœur que j’avais. Ici, on a grandi, on est des adultes ! Les sujets qui nous intéressent sont plutôt des sujets de société. Dans notre EP, il y aura une chanson qui aborde le climat, d’autres le système en lui-même, mais toujours par connotation. Tout cela, non pas dans le but de juger ou de prendre position, mais de pousser à la réflexion. C’est une chose que je trouve très importante. ».

Frais : « Cette fois-ci, nous avons travaillé de manière électronique. On se retrouvait derrière un ordinateur avec nos instruments branchés dans une carte son et on composait directement avec des boucles, des loops. Le résultat est plus Pop, tout en gardant une touche Rock avec la guitare et la basse qui restent au premier plan. L’ordinateur nous a aussi permis de repousser les limites qu’on avait auparavant. Parfois, on voulait rajouter du piano, mais problème... on n’en avait pas. Grâce à certains logiciels, on peut avoir accès à tout un tas d’instruments et sonorités différentes. C’est quelque chose qu’on a vraiment exploité sur l’EP. ».

Rythmé : « Ce n’était pas forcément le cas de toutes nos chansons - enfin pas pour les singles – mais ceux qui viennent nous voir en concert savent qu’on joue quelques ballades et des morceaux plus calmes. Ici, ce sera bien plus énergique ! ».

Si tout cela ne vous a pas encore convaincu de participer à la création du projet, Max a encore quelques solides arguments ;

Suite aux diverses péripéties épidémiologiques des deux dernières années sur lesquelles il n’est pas nécessaire de revenir, les groupes comme Zappeur Palace n’ont pas su se produire sur scène et sont donc en manque cruel de financements. Il leur est donc impossible de s’auto-produire. C’est là que le crowdfunding et Kiss Kiss Bank Bank rentrent en scène : « On a eu l’idée de lancer une campagne de financement participatif pour demander de l’aide aux passionnés de musique et à toutes les autres personnes intéressées par notre projet. […] Beaucoup de gens sont sensibles à la cause culturelle et aux difficultés rencontrées par les artistes ces temps-ci. Ce genre de campagne – car de nombreux autres groupes financent aussi leurs projets sur cette plateforme – c’est l’occasion de mettre sa pierre à l’édifice. C’est du concret. On donne de l’argent et on sait exactement à quoi il va servir. […] On peut aussi voir ça comme une avance. Si quelqu’un achète notre EP sur le crowdfunding plutôt qu’à sa sortie, ça nous permet de le réaliser. C’est une véritable participation au projet ! ».

Pour pouvoir sortir leur projet, les Zappeurs ont besoin de 6 500 €. Tout cet argent servira à financer les sessions en studio, le mixage, le mastering et toute la production, mais aussi un clip, le graphisme et la promotion de l’EP. Au moment où sort cet article, l'objectif est rempli à 54 %. Il leur reste seulement 22 jours pour atteindre leur but.
Si le projet vous intéresse, vous pouvez aller faire un tour sur la page de leur campagne sur Kiss Kiss Bank Bank et regarder la vidéo de présentation.
Plusieurs contreparties sont proposées en fonction de la taille du don. Cela va de l’EP en version digitale ou physique à un concert privé des Zappeur Palace, en passant par une journée en compagnie du groupe.

En 2022, le groupe se produira sur scène lors d’un showcase qui marquera la sortie officielle de l’EP : « Ce sera dans une salle privée, chez nous. On jouera tous nos nouveaux morceaux, mais aussi nos anciens singles. Ce sera l’occasion de faire découvrir au public notre univers puisque tout se passera juste à côté de notre home-studio. ». Si vous ne pouvez attendre jusque-là pour entendre Zappeur Palace en action, vous pouvez écouter leurs singles sur toutes les plateformes de streaming (Apple Music, Deezer, Spotify, etc.) ainsi que sur Youtube. Pour être au courant de leur actualité et tout apprendre sur le fameux trio, vous pouvez aussi les suivre sur Facebook, Instagram et leurs autres réseaux sociaux.

Max termine l’interview avec ces mots inspirants : « Qu’importe le climat actuel et tout ce qu’on entend sur le Covid-19 – bien sûr, il faut faire attention et se protéger – il ne faut surtout pas oublier de continuer à faire ce que vous aimez et d’aller au bout de vos rêves. ».

Guillaume Picalausa
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